Presse 2012-2015

« Ils en ont dit… »

-Concert du 23 novembre 2015 au Musée Delacroix à Paris (concertclassic.com, Michel Le Naour) :

Elsa Grether et François Dumont au Musée Eugène-Delacroix – Complicité et engagement.

« Le Musée Eugène-Delacroix proposait, dans le cadre intimiste de l’atelier où le peintre a produit nombre de ses œuvres, un concert dédié à des pages rarement jouées de musique française par la violoniste Elsa Grether et le pianiste François Dumont, deux interprètes dont un récent enregistrement a montré la complicité dans le même répertoire.

Les Sonates de Gabriel Pierné (1901)et de Louis Vierne (1908), respectivement dédiées à Jacques Thibaud et Eugène Ysaÿe, se situent dans la descendance franckiste et mériteraient davantage de reconnaissance tant elles expriment, au-delà du charme et de l’élégance, tout un monde de subtilité et d’humanité.
Les deux interprètes, en parfaite communion, savent dégager avec engagement, passion et poésie toute la quintessence de ces partitions majeures de la musique de chambre. L’archet souple, la noblesse de jeu, la richesse de coloris du violon expressif d’Elsa Grether – une artiste talentueuse formée à l’école de Ruggiero Ricci à Salzbourg et à celle de Régis Pasquier à Paris – se marie à l’autorité, aux couleurs et à la puissance du jeu de François Dumont qui réussit à vaincre la verdeur d’un demi-queue mal harmonisé et même à lui insuffler des sonorités d’orgue (final Largamente – Allegro agitato de la Sonate de Vierne). Deux courtes pages de Fauré (Romance op. 28 et Les Berceaux) intercalées entre les sonates apportent une respiration bienvenue. Un moment de pur bonheur. »

 

Concert du 11 aout 2015 au Festival des Abbayes en Loraine
(L’Est Républicain, mardi 18 aout 2015)

Magnifique duo violon guitare à la Hallière

La rencontre estivale entre deux musiciens talentueux dans un lieu insolite, celui de La Hallière dont la roue à pales et le haut fer ont cessé leur chant quelques heures, a suscité des émotions communes.
C’était un honneur pour les Amis de la Hallière, associés aux organisateurs du festival des Abbayes

Etaient invités, Elsa Grether, violoniste exceptionnelle et Jérémy Jouve à la guitare classique, superbe duo de jeunes artistes, aux prix internationaux, devant un parterre de plus de deux cents mélomanes ravis. Parmis eux, Jean Marie Lalandre, conseiller régional, Benoit Pierrat, conseiller départemental, Dominique Aubert, président de la communauté de communes de la vallée de la Plaine.

En réponse au thème des contes, des légendes, du diable, les musiciens, passionnés et attachants, sourire aux lèvres, ont offert un répertoire en lien avec les musiques populaires, les danses, les musiques endiablées.

Les cordes des instruments ont donné des ailes aux artistes qui pouvaient s’évader tout autant que le public qui a pu apprécier la grande musicalité, la fluidité, le jeu et un beau partage ! Alors, les âmes perdues, non loin de là, au fond du la de la Maix auront-elles été réveillées ?

La sonate concertante de Niccolo Paganini a résonné. Lui qui était considéré par Honoré de Balzac comme « le violon du diable ».

La suite populaire de Manuel de Falla, chaleureuse et colorée, annonçait les danses populaires roumaines de Béla Bartók.

Et puis selon l’histoire du tango par Astor Piazzolla, c’était la joie et la légèreté puis la mélancolie et le romantisme avant les influences brésiliennes et la modernité d’aujourd’hui.

La brillante carrière d’Elsa Grether et Jérémy Jouve les conduit à participer à des festivals internationaux et pourtant…dans la vallée de la Plaine, ils auront gravé leur passage et leur talent, non pas dans le grès vosgiens mais dans le cœur des mélomanes.

-Critique du Concerto no.3 pour violon et orchestre de Camille Saint-Saëns, parue dans le Journal l’Alsace le 13 février 2014.

« Saint-Saëns et Elsa Grether : l’enchantement 

Faites venir le Collegium Musicum et vous êtes sûrs de remplir une salle. Ajoutez-y une violoniste virtuose et ce sera le délire. Ce fut le cas dimanche dernier à l’église Saint-Georges de Brunstatt, bondée de monde bien avant le début du concert (…)

En effet, le deuxième morceau inscrit au programme était le Concerto pour violon et orchestre n°3 de Camille Saint-Saëns. Et la soliste n’était autre que la douce Elsa Grether.

Dès les premières notes sorties de son Landolfi datant de 1746, on voit avec quelle maîtrise la concertiste joue de cet instrument. Comme la plupart des concertis, celui-ci commence par un allegro énergiquement scandé par Elsa Grether. Le deuxième mouvement est plus calme, un andantino très cantabile où ressort souvent le hautbois dialoguant avec le violon.

Pour terminer le concerto, Saint-Saëns a composé un molto moderato e maestoso. Ce côté majestueux a permis à la soliste de se surpasser, de montrer sa virtuosité et de faire ressortir son violon face aux cuivres. Des applaudissements frénétiques ont fait qu’une partie du premier mouvement a été repris. (…)

Ce fut un concert enchanteur et public est sorti ravi. »

 

-Festival Lille Clef de Soleil

Récital avec David Lively, piano et Sébastien Van Kuijk, violoncelle

Journal « La Voix du Nord », 21/07/2013, C D-C

« …Une jeune femme époustouflante de virtuosité dans l’interprétation de la sonate numéro 1 en ré mineur de Saint-Saëns !  Une longue standing ovation saluait le final de ce magnifique récital. »

 

-Gramophone Magazine, critique d’Edward Greenfield, septembre 2013

« La jeune violoniste française Elsa Grether donne ici la version la plus passionnée de trois des œuvres d’Ernest Bloch les plus profondément inspirées par la musique de la synagogue, avec leurs exotiques intervalles augmentés. (…) Il serait difficile d’imaginer une version plus émouvante de toute cette musique que celle de Grether, dont la foi en leur message est exprimée dans sa propre note dans le livret. (…) J’ai hâte d’entendre davantage d’Elsa Grether ».

  

-Classica Magazine : 4 étoiles. Critique de Franck Mallet, juillet 2013

« …La jeune violoniste Elsa Grether a eu raison de ne pas se laisser impressionner par la gravure historique de Jascha Heifetz ni par celle, plus tardive, d’Isaac Stern, pour imposer sa propre interprétation. Sa maîtrise confondante ne mérite que des éloges : virtuosité incandescente dans le « moderato » final de la Sonate no.1, soutenue sans faille par le piano rageur de Ferenc Vizi, poésie suprême dès les premiers accords de la Sonate no.2, où, avec son accompagnateur complice, elle trouve la justesse idéale pour aborder les climats contrastés d’une musique rhapsodique qui virevolte et palpite à chaque instant. Le fort sentiment de liberté, souhaité par le compositeur (…) trouve dans le jeu des interprètes une vitalité renouvelée.

Idem de l’ivresse incisive avec laquelle Elsa Grether porte Nigun (…), opportunément débarrassé de ses trop convenus effets larmoyants… Fratres (…) est un complément idéal sous les doigts de la violoniste, qui en capte à la fois l’énergie crâneuse (et répétitive) et la profonde élévation spirituelle, culminant des les pianissimos d’un suraigu final à se pâmer.

Un disque magnifique. »

 

-Diapason Magazine : 5 Diapasons. Critique de Jean-Michel Molkhou, mai 2013.

 «  (…) Encore mal connu malgré les gravures historiques de Stern et Szigeti ou Heifetz, ce diptyque, émanant de l’un des créateurs les plus authentiques du XXe siècle, trouve en Elsa Grether et Ferenc Vizi deux interprètes profondément investis. La sincérité de leur inspiration, leur complicité ne laissent aucun doute et signent une version particulièrement attachante.

Pour son premier disque, la jeune violoniste française (…) révèle un jeu imaginatif et sensuel, pénétrant avec conviction ce répertoire parfois austère. Trouvant le ton juste dans les plaintes comme dans les moments d’extase, les deux interprètes démontrent souffle et densité, notamment dans le célèbre Nigun. L’audacieux couplage à la pièce d’Arvo Pärt s’avère quant à lui judicieux, tant Fratres est empreint de mysticisme.

Une belle révélation. »

 

-La Libre Belgique, critique de Martine Dumont-Mergeay, 3 juillet 2013

 « Organisé autour de la Sonate n°2 d’Ernest Bloch (1880-1959) – surnommée « Poème mystique » – le cd fait coup double : il ouvre une fenêtre sur la riche production de musique de chambre du compositeur (dont on entend ici les deux sonates et le planétaire « Nigun ») et révèle la jeune violoniste française Elsa Grether. Obéissant ici à un « véritable coup de cœur » pour les sonates de Bloch, dont elle espère traduire « la ferveur et la flamme le plus fidèlement possible », l’artiste met sa maîtrise au service d’une version passionnée, engagée, souvent paroxystique, mais toujours « classique ». Les sonorités sont fines et brillantes, la dynamique étendue, la justesse infaillible, et, même dans les effusions les plus poignantes, l’écueil du sentimentalisme est évité. Excellent Vizi, au piano. »

  

-CD classique de la semaine, Journal Midi-Libre, critique de Michèle Fizaine, mars 2013.

« Coup de cœur pour Bloch !

Elsa Grether donne à son Poème mystique une extrême délicatesse, et cette méditation extatique mêle prière hébraïque et grégorien. L’alchimie est totale avec le piano de Ferenc Vizi. La Première Sonate de Bloch est violente, intensément vécue (…) Elsa Grether brûle de toute sa flamme. »

 

-Musicologie.org, Jean Marc Warszawski ,27 août 2013

Elsa Grether et Ferenc Vizi (toujours délicat et à propos) semblent être entrés droit dans les partitions de Bloch, avec ce qu’on peut appeler en musique de l’authenticité et de la vérité, sans troubler cette musique très exigeante, qui laisse très peu d’occasions aux interprètes à l’exhibition personnelle.

 

-Journal « Suplimentul de Cultura » Roumanie, critique de Victor Eskenasy, mars 2013

« Elsa Grether est à l’heure actuelle une soliste en pleine ascension. Le présent enregistrement démontre parfaitement ses qualités absolument remarquables, intensité et chaleur du son,  virtuosité sans excès (…). Certains enregistrements, dès leur apparition, s’imposent comme des références dans la discographie. L’interprétation que donnent Grether et Vizi entre, je le crois sincèrement, au rang des meilleures. »

 

-Qobuz, critique de François Hudry, mars 2013.

«  Un disque passionnant réunissant les œuvres pour violon et piano du compositeur genevois Ernest Bloch. Le tempérament indépendant et passionné de Bloch explose dans ces œuvres (…). Elsa Grether s’immerge totalement dans cet univers particulier en insufflant à cette musique le souffle quasi religieux qu’elle demande ».

 

-Journal l’Alsace, critique de Jean-Claude Ober, mars 2013

«  (…) La violoniste puise en elle-même les ressources pour en exprimer les choses cachées : douleur, ferveur, colère, apaisement. Elle sait allier une grande spontanéité à une maîtrise sans faille (…) Aussi bien est-ce cette flamme-là, celle des interprètes avivée à celle des œuvres, qui, exprimée avec bonheur dans ces enregistrements, rend tout ce que la musique peut avoir d’incandescent. »

 

-Blog culturel de Sophie Lespiaux, avril 2013

«  Elsa Grether, alliant finesse, beauté des timbres et vibrato chatoyant, habite l’œuvre d’un feu intérieur et d’une sensibilité vive qui s’expriment jusque dans les moments les plus radieux ou mélancoliques (…) Nigun, issu du cycle Baal Shem, trouve dans cette interprétation toute l’alchimie entre la fougue et le lyrisme dont l’expressivité tendue sied à ce genre de répertoire populaire aux accents hébraïques. (…)

Témoignant d’une intime proximité avec le langage d’Ernest Bloch, Elsa Grether et Ferenc Vizi livrent un Poème mystique dont la vérité de l’inspiration nait autant de la ferveur que de l’humilité et de l’intelligence musicale des interprètes. »

 

-Critique des récitals avec François Dumont (piano) au Château d’Hardelot les 23 et 24 février 2013 – Journal « La voix du Nord » du 27 février

Beau succès pour les récitals au Château d’Hardelot

« C’est donc dans ce cadre au charme très britannique que le concert rassemblant pour la première fois Elsa Grether au violon et François Dumont au piano s’est joué pendant près d’une heure samedi et dimanche après-midi. Le duo a choisi de rendre hommage à trois compositrices britanniques (…) qui ont eu le courage d’écrire à une époque où les femmes n’étaient pas reconnues dans ce domaine. Le talent des deux virtuoses, Elsa Grether et François Dumont, a été unanimement et chaleureusement salué à la fin du récital par un public plus que ravi ! »

 

-Récital au Temple St Etienne de Mulhouse avec Ferenc Vizi « Poème Mystique »

« Accents mystiques avec Elsa Grether »

Le public a eu le plaisir de retrouver la violoniste Elsa Grether dans un récital donné au temple Saint-Etienne de Mulhouse. Elle était accompagnée au piano par Ferenc Vizi dans un programme ambitieux qui avait pour titre « Poème Mystique » (…) Trois œuvres du compositeur Suisse Ernest Bloch étaient au centre de la soirée. La musique puissamment typée de cet auteur lui donne une place à part. Sa véhémence passionnée en fait un des héritiers du romantisme et ses constructions modales, tristes et insistantes, brûlent d’un lyrisme mystique intense. Le dépouillement est tel que la partition ne vit que par la qualité de l’interprétation. Elsa Grether a fait merveille. Elle a su tirer de ses cordes, avec une sonorité d’une merveilleuse profondeur, tous les accents de l’émotion: douleur, ferveur, colère et abattement. Elle ne s’est pas contentée  de saisir les nuances avec son coup d’archet si fin et maîtrisé, elle s’est servi d’une technique désormais à son sommet pour se jouer de tous les pièges. L’accompagnement du piano, effacé et suggestif, convenait à merveille.

 

Récital à l’Ostbelgien Festival, avec Eliane Reyes (Debussy, Gouvy, Pierné, Ravel)

« Mélancolie automnale sur 4 cordes »

Il se révéla instantanément que ces véritables musiciennes avaient trouvé la véritable musique. Chaque son, l’interprétation et le dialogue des deux partenaires Elsa et Eliane de cette musique du romantisme tardif, étaient convaincants. L’évidence avec laquelle les 2 artistes ont su comprendre les élans et l’atmosphère de ces oeuvres est digne d’éloges.

Claude Debussy a dit un jour qu’il lui fallait 3 mois pour décider du choix entre deux accords. En dépit des périodes de doute dans ses dernières années, cette sonate compte parmi les plus importantes de ce répertoire grâce à son rythme d’une grande souplesse et ses harmonies chatoyantes.

Le jeu d’Elsa Grether était aussi iridescent que les harmonies de Debussy. La palette d’expression des sons de son violon ne connait pas de limites. Avec sa partenaire au piano, elle offre un jeu fascinant de sonorités et de couleurs. La souveraineté technique ne l’incite jamais à exagérer ses tempi et à négliger les détails. Au contraire, l’attention est portée sur chaque nuance. (…) Bilan : une soirée riche en couleurs sans éclat strident, mais d’une coloration automnale douce et sombre. Une atmosphère mélancolique et colorée avec des coups de pinceaux souverains, imprimés comme par magie sur un écran imaginaire. Et tout ceci par deux artistes qui ont donné tout leur talent à ces moments romantiques en demi-teinte avec émotion et sensibilité.

Journal Grenzecho.net, 18 octobre 2012, Nobert Meyers

 

-Récital au Festival Lille Clef de Soleil, avec Geoffroy Couteau (Récital Dohnanyi, Brahms, Schumann)

« Un moment magique au festival Clef de Soleil »

La violoniste Elsa Grether et le pianiste Geoffroy Couteau ont offert au public un duo exceptionnel jeudi soir, au conservatoire.

« … Jeune violoniste talentueuse, Elsa Grether parcourt déjà le monde accompagnée de son violon. Jeudi soir, la jeune femme avait choisi un programme d’une rare intensité. Avec son exceptionnelle musicalité, sa délicatesse et son contact si particulier avec son instrument, l’artiste a montré toute l’étendue de son talent, offrant un de ces rares moments de bonheur que chacun recherche dans la musique. Comme si le temps était suspendu, le public a été subjugué par la finesse du jeu musical de l’ artiste et son élégance…

Ce duo a finalement offert un des plus beaux concerts du festival si l’on en croit les habitués à la sortie de la salle. »

La Voix du Nord, 23 juillet 2012, S.L.

 

-Récital au Festival Patrimoine et Musique, Montbard, avec E. Reyes (Musique française) 

Montbard : concert virtuose en l’église Saint-Urse

Le public a pu apprécier la virtuosité des deux solistes, Elsa Grether au violon et Éliane Reyes au piano, dans un programme parfaitement équilibré qui comprenait six duos pour violon et piano de Théodore Gouvy, la sonate de Claude Debussy, une autre de Gabriel Pierné et, enfin, le célèbre Tzigane de Maurice Ravel. Un ­concert réalisé en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane, le centre de musique romantique française de Venise et l’association Patrimoine en musique de Montbard pour qui était le second grand concert de l’année. Une soirée assurément très réussie.

Bienpublic.com, 2 septembre 2012, sn

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